Les différentes populations humaines ne sont ni homogènes culturellement, ni uniforme génétiquement.
Traditionnellement, on considère que culture et gènes sont complètement indépendants, mais est-ce bien le cas ?
Lors de l’expansion des populations au travers des différents continents, l’espèce humaine a rencontré localement des environnements différents pour le climat, les parasites, l’alimentation, etc. Elle s’y est adaptée, parfois au moyen
d’innovations culturelles, parfois par des adaptations biologiques, souvent avec l’interaction des deux.
S’y ajoute les comportements individuels, révélant ainsi une superposition de temporalités, depuis celle de la vie d’un individu jusqu’à celle de la population locale à laquelle il est identifié.
Ainsi, les adaptations locales sont des situations idéales pour étudier les interactions entre gènes et comportements, et représentent un tremplin pour une interaction fructueuse entre biologie évolutive et sciences humaines. Détail sur l’affiche ci-dessous :