Alice Baniel
Mes recherches se situent à l'interface de l'écologie comportementale, de la microbiologie et de l’anthropologie évolutive. Je m’intéresse à la façon dont l'environnement social, tant en début de vie qu’à l’âge adulte, affecte le développement, la santé et la valeur sélective des individus chez les primates non humains. J'aborde ces questions en utilisant des données observationnelles et expérimentales provenant d'études longitudinales individu-centrées en populations naturelles, ainsi que des techniques de séquençage de haut débit en microbiologie pour étudier les mécanismes microbiens qui sous-tendent la relation entre socialité et valeur sélective chez les espèces sociales.
Depuis 2023, je codirige le projet Mandrillus, un site de terrain de long terme qui étudie une population naturelle de mandrills (Mandrillus sphinx) dans le parc de la Lékédi au sud du Gabon. Je m’intéresse actuellement à la façon dont le microbiote de l’hôte est lié à l’intensité du parasitisme, de l’immunité, et de la longévité des individus chez les mandrills.
Mes recherches antérieures ont porté sur les conflits intra- et intersexuels en lien avec la reproduction chez les babouins chacma (Papio ursinus) vivant dans le désert du Namib, ainsi que l’influence de l’environnement maternel en début de vie sur l’établissement du microbiote intestinal et le développement phénotypique chez les geladas éthiopiens (Theropithecus gelada).
Pour en savoir plus sur mes recherches, voici ma page google scholar et mon compte twitter (@AliceBaniel).
The social microbiome: The missing mechanism mediating the sociality-fitness nexus?
The Mandrillus Project
Sex appeal, la scandaleuse vie de la nature
Alice Baniel / Microbiote des mandrills